critiques de films

Oblivion
avec Pomme Cuirassée, Glagla Souvent-àpoil, une actrice (rousse?) qui n'a pas de nom et quelques autres.

Pomme nous explique au tout début que des extraterrestres, appelés les Chacals (on dit pas des Chacaux?) ont attaqué la Terre, détruit la Lune (elle est plus explosée que vraiment détruite; au fait, la gravité aurait du attirer les morceaux sur Terre non?), et forcé l'humanité à utiliser des bombes nucléaires pour se défendre.

L'humanité aurait gagné la guerre en détruisant sa planète, et se serait réfugiée sur Titan, une lune de je sais plus quelle planète de notre système solaire qui à mon humble avis est inhabitable et impossible à terraformer.

Mais bon, ils l'ont terraformée et les humains récupèrent ce qui reste sur Terre: l'eau, entre autres, est pompée par de gigantesques usines automatisées, surveillées par des drones parce qu'il y a encore des Chacals sur Terre qui se livrent à du sabotage.

Le travail sur Terre est surveillé par une gigantesque pyramide à base triangulaire, la base spatiale qui sert aussi de point de départ pour Titan, qui flotte en orbite autour de la Terre.

Et Pomme et Roussanonyme sont un couple qui est chargé de maintenir les usines en état et réparer les drones abattus par les Chacals, et qui sont censés bientôt finir leur mission et partir pour Titan.



Bon, en 20 minutes de film, j'étais sûr d'un truc qui a été confirmé un peu plus tard, autrement dit j'avais compris une bonne moitié de l'intrigue.




Par contre, quelques petits trucs à la con (on s'est amusé à les repérer avec mes potes)

-Radioactivité? Pomme se promène un peu partout sans combinaison, ramène même une fleur à sa copine (qui s'en débarrasse parce que tu comprends, c'est radioactif...)
La radioactivité c'est pas stocké dans la terre et les plantes, c'est AUSSI dans l'air!!!
Aussi, le duo est limité à une zone, entourée de radioactivité qui les tuerait en quelques secondes... Le nuage de Tchernobyl, qui s'arrête à la frontière parce qu'il n'a pas ses papiers.
Enfin bref, je sais pas si c'est les scénaristes ou les héros qui sont cons, mais personne n'a essayé de savoir ce qu'était vraiment la radioactivité.

En fait c'est le seul que j'ai retenu, parce que c'est celui qui m'a le plus frappé.




Bref, comme film de science fiction, il est pas mal, avec de bonnes idées.
Par contre, les conneries sur la radioactivité qui fait pas sourciller les persos...




Edit: après demande à mes potes, les autres trucs cons:
-le module de secours en orbite depuis 60 ans, personne a pensé à aller le chercher...
-Un scannez ADN qui marche en scannant un bout de terre avec un rayon, ce qui permet de récolter l'ADN, savoir à qui il appartient, et indiquer d'une ligne bleue la route prise par la personne!!!
-une boîte noire qui se téléporte d'un cockpit à la queue!
-le scénario final (à quoi ça sert...)
-des engins qui tombent en panne lorsque leur base se coupe (comme si les avions se crashaient quand il y a une panne de courant au sol)
-"Jaime Lannister avec un fusil" (je sais pas, je regarde pas la série)




2° edit: et j'ai hâte de lire la critique de Nioutaik sur ce film (en espérant qu'il le fasse)

Le Treizième Guerrier

Un poète et diplomate arabe est envoyé loin de chez lui, au nord, comme ambassadeur. En chemin il rencontre un groupe de Vikings. Mais ces derniers ont une quête à accomplir : un village de leur terre natale est assailli par un mal innommable. Selon l'Oracle, treize guerriers doivent s'y rendre seuls pour combattre ce mal. Et le treizième homme de cette compagnie ne doit pas être de naissance Viking.


J'avais oublié à quel point ce film était chouette. (Je ne l'avais vu qu'une fois, il y a très longtemps.)
Rien à redire sur la direction et la mise en scène, McTierman connaît son job. Dommage qu'en revanche le montage ne soit pas toujours aussi adroit... (Je me suis renseigné : McTierman s'est barré durant la post-prod. C'est le producteur qui a dû assuré le montage, ce qui a engendré des coupes. De même la BO a été changée au dernier moment)

Ce qui est très bien avec ce film c'est qu'il arrive à prendre le spectateur par "surprise".

Spoiler:

Bref, ce qui est bien avec ce film c'est son côté crédible (Malgré ses incohérences comme le fait que le personnage de Banderas apprend tout seul le Viking rien qu'en écoutant les autres parler pendant plusieurs jours ou le fait qu'il arrive convertir une épée en cimeterre), sobre. Il est dur et violent. Les scènes de nuit sont super sombre (Ils ont utilisé des torches mais aucun projecteur pour améliorer la visibilité des plans). On voit la culture Viking de près.
Et surtout c'est assez épique.

Vraiment un bon film malgré ses déboires et son histoire simple. (C'est grosso-modo la quête de Beowulf, à ceci près que Buliwyf le chef des Vikings n'est pas un fanfaron et il ne pactise avec aucun monstre.. Mais l'idée est la même : un groupe de guerrier qui défend un village des monstres)

Le seul truc un peu bizarre c'est la vitesse à laquelle le héros apprend une langue qu'il n'a jamais parlée.

C'est clair! XD

D'autant qu'on sent que c'est par commodité qu'ils ont fait ça. J'ai cru comprendre que dans le bouquin originel, le musulman ne comprend parle pas un traître de mot de Viking et il est obligé de parler Latin avec Herger pendant toute l'aventure. Ca aurait été intéressant de respecter ça, mais le public n'aurait pas forcément suivi et ça aurait pu nuire au film donc.

Mais à part ça c'est assez sympa à suivre. Et y'a de ces scènes... Comme celle de la prière avant la bataille finale.

The Place Beyond The Pines

ça doit être un film dramatique...

L'histoire suit d'abord le motard, qui apprend qu'il a eu un fils avec une aventure d'un soir, et qui se met à braquer des banques pour avoir de l'argent pour rendre son fils heureux.

Jusqu'à ce qu'il se fasse abattre par un flic.

L'histoire s'intéresse alors à ce flic, qui est traité comme un héros, alors qu'il n'arrive pas à se remettre d'avoir dû abattre quelqu'un... Surtout lorsqu'il apprend que le motard avait un fils.
Le flic n'arrive plus à regarder son propre fils.
Il se rend compte que ses collègues sont des ripoux, et quitte la police en les dénonçant, pour commencer une carrière politique.


L'histoire s'intéresse alors aux fils, quelques années plus tard, ceux-ci se rencontrent. Ils ne savent pas chacun qui est l'autre, mais se rapprochent parce qu'ils sont isolés par rapport au reste de leur lycée.

Jusqu'à ce que le fils du motard apprenne qui était son père et surtout que le père de son ami est l'homme qui l'a tué.

Il va perdre pied, finir par enlever l'ex flic dans le but de l'abattre, mais s’enfuira en entendant ce dernier lui demander pardon.





C'est un drame, un drame humain.
Je sais pas trop s'il y a une morale à l'histoire (du genre les fils suivent les pères?)

Il y a quelques scènes marquantes
-le motard qui fait manger de la glace à son fils en disant qu'il veut que plus tard, à chaque fois qu'il mangera de la glace, il pensera à lui... Puis le fils mangeant de la glace tout en discutant avec son beau-père de son père justement
-le flic qui tient ce même enfant dans ses bras, en sachant qu'il a tué son père, tandis que l'un de ses collègues fouille le lit du bébé pour trouver l'argent



Il est bon.

En drame humain, j'avais vu un film sur un type qui venait de renverser un gamin en voiture alors qu'il se rendait à sa propre fête d'anniversaire. Me souviens plus du titre mais c'était un film très triste.



Bon sinon d'ici une semaine je vais pouvoir vous parler de...





J'ai hâte!

Idem !

Hier je me suis fait une petite soirée spéciale "horreur"...


La Dame en Noir


Arthur Kipps, clerc de notaire, fait comme il peut pour surmonter le décès de son épouse, quatre ans plus, et pour élever seul leur fils Joseph. On vient de lui confier une mission, la dernière chance pour lui de conserver son emploi : une dame âgée du nom d'Alice Drablow vient de décéder et n'ayant aucun héritier l'office où travaille Arthur est chargé de revendre sa maison située près du village de Crythin Gifford.
Une fois sur place, Arthur Kipps doit faire face à l'animosité des villageois, peu enclin à accueillir un étranger...



Je n'ai jamais vu aucun des classiques de la Hammer films, mais en bon fan de films d'épouvante je connais la réputation du studio et vous vous doutez bien que je pouvais pas manquer de regarder le film qui marque leur retour sur le marché!

Ne nous mentons pas, La Dame en Noir n'a rien d'exceptionnel. Il est même très classique et parfois maladroit dans sa mise en scène. (Sa spécialité étant l'effet sonore strident mal timé! ^^) Cela dit il a plusieurs avantages pour lui.

Tout d'abord : le cadre. Les films d'horreur se situant au début du 20e siècle se font horriblement rare à notre époque où on préfère raconter une histoire susceptible de toucher le spectateur en lui rappelant sa vie de tous les jours.

Ensuite : son scénario. Sans être d'une inventivité folle, le nouveau Hammer joue tout de même sur la succession des lieux, des personnages et des situations. Le héros littéralement seul contre tous, ou presque, est également quelque chose de rare. La façon dont se dénoue l'histoire progressivement change également de ce qu'on nous a habitué à voir récemment.

Spoiler:

Enfin : son esthétique. L'image de La Dame en Noir est vraiment soignée. Lugubre à souhait, chaque plan semble sortir tout droit de la littérature horrifique classique. Cela contribue à l'atmosphère du film.


Bref le film est plaisant à suivre et marque un retour correct de la Hammer. S'ils continuent à s'améliorer cela pourrait donner de très grands films d'horreur!

Mon seul regret :

Spoiler:

Mention spécial à Radcliff tout de même! Je craignais que le personnage d'Harry Potter ne lui colle trop à la peau et que je ne verrais jamais en lui que le jeune sorcier intrépide. Mais finalement, sans ses lunettes et ses allures de premier de la classe, on en oublie presque d'où il vient. Mieux, avec son costume, le maquillage et le reste, il paraît réellement plus vieux. Il n'y avait finalement que la carrure qui le distinguait de ses collègues masculins.
Mieux, ce look de début du siècle dernier lui va comme un gant, lui donnant un air aussi sombre qu'au décor!

Il devrait essayer de continuer dans ce genre de rôles. A terme, en vieillissant, il pourrait bien obtenir un quelque chose à la Vincent Price...
Et je trouverais très logique de le voir dans un cadre Lovecraftien...



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Sinister

Ellison Oswald est un écrivain relativement célèbre. Auteur de Kentucky Blood, il s'est fait lui même le spécialiste des affaires non résolues de la police. Ainsi à longueur d'année, lui et sa famille déménagent de ville en ville afin qu'il puisse mener ses petites enquêtes en vue d'écrire un nouveau livre.
Aujourd'hui, Oswald et les siens arrivent dans une nouvelle demeure où quatre membres d'une famille ont été pendus dans le jardin. Rien d'exceptionnel pour Ellison, jusqu'au moment où il découvre dans le grenier des bobines de Super-8 qui s'avèrent contenir l'enregistrement du meurtre et de plusieurs autres...




Sinister m'aura méchamment mis mal à l'aise hier. Sorte de rencontre incongrue entre 8 mm et Amityville, le nouveau film du studio de production responsable des Paranormal Activity et d'Insidious est à la fois original sans l'être réellement.

Original par son pitch de base. L'idée d'un auteur menant sa petite enquête sur des meurtres est beaucoup plus séduisante, je trouve, que les poncifs du genre où Monsieur/Madame tout-le-monde fait preuve d'une curiosité maladive et se fout tout seul dans de beaux draps. Aussi, quelque part cela me rappelait Stephen King et son Fenêtre secrète. (D'ailleurs Ellison a tout du look de Mort Rainey) De plus, le film prend le spectateur à contre-courant en plein milieu de son déroulement. Et ce n'était pas pour me déplaire non plus.

Et pourtant Sinister est très classique dans ses ficelles et ses mécaniques. Le réalisateur connaît bien son affaire en matière de Jumpscare (Mieux que celui de La Dame en Noir ^^). Pour tout vous dire j'ai même anticipé la fin, du moins en partie!

Cependant j'ai quand même passé un très bon moment. (Si sursauter régulièrement et fixer l'écran avec les yeux écarquillés puisse être considéré comme un "bon moment")

L'histoire était très intéressante ce qu'elle nous est raconté du point de vue d'Ellison qui est sans doute l'un des héros les plus détestable qu'on puisse rencontrer dans ce genre de film.

Bouffi d'orgueil, égocentrique, inconscient et obsédé par l'éventuel succès qu'il pourrait tirer de toutes cette histoire. Ethan Hawke campe là un personnage auquel on croit. Un peu à la façon de Bradley Cooper dans Midnight Meat Train qui s'obstinait à vouloir décrocher le cliché parfait quitte à perdre la vie pour ça.
Ainsi une sorte d'addiction naît entre Ellison Oswald et le sujet de son livre. Enchaînant les visionnages des bobines (Qui ont cet aspect particulièrement "brut" que j'avais déjà trouvé dans 8 mm), les décortiquant à l'excès, le personnage est presque un écho du spectateur qui ne peut s'empêcher de regarder le film pour en découvrir la clé alors que cela cause chez lui une peur et un désarroi allant crescendo. Une relation malsaine donc, où le personnage d'Ethan Hawke est petit à petit rongé par cette affaire alors qu'la plus sage des décisions seraient de tout plaquer et de confier les films à la Police. Et nous, spectateur, on est pareil. On ne veut pas que le personnage fasse les "bons choix". On ne veut pas qu'il retourne à une existence normale. On veut qu'il continue son enquête, quitte à avoir la frousse encore et encore.

Et c'est là que Sinister tire son épingle du jeu. J'ai pu lire des critiques qui le compare à Ring mais ce serait se limiter aux apparence. Contrairement à l’héroïne du film de Nakata qui cherche à sauver sa peau et celle de son enfant, Ellison est volontaire. Il plonge allègrement dans l'horreur et c'est bien trop tard que l'idée que cela puisse l'atteindre germera dans son esprit.


En revanche, autant Ellison est un très bon personnage (Bien qu'étrangement récalcitrant à vouloir allumer la lumière chez lui! Petite facilité de script qu'on pardonnera) autant Hawke semble porter le film à lui tout seul. C'est simple, le reste du casting est réellement transparent. Que ce soit sa famille, le Sherif (Qui n'a que deux scènes) ou son adjoint, tous les personnages secondaires sont réellement très secondaires. Un élément qui pourrait déplaire donc.

Mais s'il y a bien une chose excellente dans ce film, c'est sa bande-son. Outre les effets sonores toujours "à propos", Sinister est servi par une musique réellement sinistre. Mêlant sonorité électronique, bruits étranges, rythmes lugubres et même chants lovecraftien (Waking Cthulhu de Aghast Manor), la BO du film pose réellement l'ambiance. J'avais trouvé celle d'Insidious réussi, mais celle-ci mériterait de devenir un classique du genre.


Bref, un film que je recommande si vous n'avez rien contre du classique bien maîtrisé (Avec quelques clichés de l'horreur en prime, dixit l'allergie du héros pour les interrupteurs).

Silent Hill Revelation

Suite du précédent film Silent Hill, qui respectait bien les codes du jeu tout en proposant une autre vision de l'histoire.

Celui-ci suit donc plus ou moins l'histoire du 3° jeu.

Cela dit, transformer Vincent en adolescent amoureux d'Heather, c'est bizarre.

Pyramide Head qui sert de "gardien" de la ville, qu'on voit dans un asile/sanatorium (Brookhaven) trancher les bras des internés (bien humains), puis qui tourne une manivelle pour faire tourner un manège qui sert également d’ascenseur, et qui finalement intervient pour combattre un autre monstre et ainsi protéger Heather... C'est aussi bizarre.

Les humains semblent bien moins craindre les monstres que dans le premier film, ils se promènent dans les rues, enferment les dissidents de l'ordre dans l'asile... Ils cohabitent quasiment avec les monstres.
Entre autre, deux d'entre eux se promènent dans l'asile, et se battent contre des Infirmières. Ils sont aggressifs envers elles, mais absolument pas effrayés.


Travis apparaît à la fin du film => Origins
Tout comme un bus pénitentiaire => Downpoor
Et le personnage de Sean Bean reste dans la ville pour retrouver sa femme Rose => SH2


Ils essayaient peut-être de faire des clins d'oeil, mais ont l'air de s'être plantés sur pas mal de trucs.

J'ai été très déçu par ce Silent Hill Revelation. Trop de changement débile (Vincent et Douglas perdent tout leur intérêt dans ce film. Le scénariste n'a décidément rien compris au personnage de Claudia Wolf). Aucun génie dans la mise en scène. Et on sent qu'il n'a pas eu le même budget que son grand frère... (Le ridicule décor pour le sanctuaire du culte...)

Le match de catch entre Pyramid Head et Claudia m'aura achevé...

Les ridicules effets spéciaux au tout début, quand Heather rêve aussi.
Et... Le culte de Valtiel. Mais!!! Valtiel n'est qu'un "ange", pas le dieu du culte!

Alexis a écrit:

Et... Le culte de Valtiel. Mais!!! Valtiel n'est qu'un "ange", pas le dieu du culte!

Attention.
Ils se sont effectivement trompé sur le rôle de Valtiel, mais une secte de l'Ordre lui est effectivement dédié dans les jeux! Mais sinon oui, Valtiel n'est pas la principale divinité de l'Ordre.

Valtiel est l'ange représentant le Dieu de la ville sur Terre. Il gère les passages dans l'autre monde et veille à ce que la volonté de Dieu soit accomplie. (Dans le cas de SH3, il essaie de faire en sorte qu'Heather donne bien naissance à Dieu)

La Secte de Valtiel est une branche de l'Ordre consacré à cet ange. Ils étaient les bourreaux de la ville. Et leur chef était Jimmy Stone, qu'on surnommait "Le Diable Rouge" en raison de sa tenue de cérémonie : Une capuche triangulaire écarlate.

Hum? Il faudra que je revérifie mais... Pyramide Head est né des peurs qu'inspirait l'un des membres de l'Ordre au méchant du 4° jeu, c'est Jimmy Stone ce membre?
(faut qu'on aille sur le sujet de Silent Hill)


Batman: Year One
Ce court dessin animé (une petite heure) suit en parallèle les débuts de Batman et l'arrivée de James Gordon à Gotham City.
Le premier lutte contre les criminels, et le second contre ses collègues corrompus.
L'histoire est fluide et se suit simplement, cela dit elle manque un peu de piquant.

Oui c'est lui. Pyramid Head est la matérialisation de la culpabilité de James Sunderland. Ça a pris la forme qu'on lui connaît car James a eu une sacré frousse en voyant un portrait de Jimmy Stone dans sa tenue de cérémonie, qui lui inspirait une grande cruauté.

HORREUR!

Evil Dead n'est pas projeté dans les deux cinémas de mon coin !!! :'(

J'y vais demain aprem' !

Iron man 3

Action
Humour
Romance
Mutants

Tony Stark raconte à quelqu'un ce qui lui est arrivé dernièrement (voir la séquence post-générique pour savoir de qui il s'agit, une petite scène pleine d'humour à ne surtout pas manquer).

Donc il lui raconte le film. Par quoi ça commençait déjà? Un petit rappel sur 1999, sa courte rencontre avec l'homme qui l'a aidé à construire sa première armure, et surtout quelques événements qui auront leur importance par la suite.

Malheureusement, quiconque connait un minimum l'univers des Marvel (disons que comme moi il a lu quoi, une quinzaine de comics Marvel à tout casser et parmi ceux-ci l'un d'entre eux en parlait) connaîtra un méchant dès le début du film.

Ensuite, le présent. Stark a du mal à dormir. Il travaille sur des concepts d'armures. Puis il décide de regarder la télé et apprend l'existence du Mandarin.

Il s'agit d'un terroriste qui attaque les Etats Unis à la bombe.
Rien qui intéresse réellement Stark.

Jusqu'à ce qu'un de ses amis soit blessé lors d'une de ces attaques. Stark lance alors un défi au Mandarin...


Et en même temps, l'histoire tourne autour de mutants...



Alors, comme je le disais, on a le côté blockbuster, l'action à plein nez.
On a également la romance avec Potts.
Le côté fêlé de Stark.
L'humour, qui n'est pas oublié.
Un certain côté intimiste, qui fait face au blockbuster.


Les puristes n'aimeront pas le traitement réservé au Mandarin. Perso, comme je ne suis pas puriste dans les Marvel, je l'ai trouvé drôle (fait ainsi, vous verrez)



Bref, encore un bon film, assez amusant, avec une musique bien réfléchie (j'ai bien aimé le côté retro du générique de fin)...
Espérons que Thor 2 soit du même acabit, parce que le premier laissait un peu à désirer.




Edit: trouvé la musique du générique:
https://www.youtube.com/watch?v=HrMPMTVOz8M
Elle allait avec la façon dont le générique lui-même était fait.

Zafkiel a écrit:

J'y vais demain aprem' !

Et moi je suis tristesse!

J'ai plutôt apprécié Iron Man 3.

On a certes sont lot d'action (dont la séquence en "avion" est plutôt cool), son récit conventionnel mais hyper divertissant et prenant. Un Downey Jr qui reste toujours la star avec son lot de blagues.

C'était intéressant de faire un lien direct avec le film Avengers et de suivre ainsi une évolution de Stark qui sombre classiquement dans le personnage un peu tourmenté, bien qu'il était plus ou moins convainquant selon la situation, mais j'essayerai de voir en VO un jour.

Sinon, je comprends pourquoi le film est tant attaqué par les fans pour les libertés prises et franchement, plutôt que de crier à l'hérésie (sachant que le film reste une adaptation, pas une retranscription), je trouve ça cool que le film s'est montré culotté.

Spoiler:

Ce qui rendait le scénario plutôt surprenant pour ceux qui s'attendaient à une classique confrontation.

Le vrai méchant était sympa, je n'ai d'ailleurs pas reconnu l'acteur du premier coup, mais je trouvais dommage qu'il faisait un peu trop d'humour le rendant plus ou moins crédible.
[spoile]Sa fin manquait un peu d'impact aussi.[/spoiler]
Les mutants étaient plutôt bien insérés et c'était cool qu'ils gardaient une position de force [/spoiler]face à un Stark faible (mentalement que techniquement), ce qui rendait le rapport plus intéressant étant donné qu'on savait très bien que sur le rapport de force, Stark aurait gagné les doigts dans le nez.[/spoiler]


Bref, un film très sympa, comme la tenue de sport de Popper (haha), mieux que le 2.

Evil Dead vu, vraiment sympa, mais assez différent des vieux opus.
Ma critique est sur mon compte allocine :

http://www.allocine.fr/membre-Z20070526100726653606978/date-creation/order-1/

Tant mieux qu'il est différent. J'ai toujours trouvé que l'humour était de trop dans le premier.

Que je suis dégoûté de ne pas pouvoir le voir celui là...

5 jours sans Internet... J'ai regardé quelques films que m'avaient passé mes frères




Alex Cross
Tiré d'un roman policier américain, ce film raconte l'histoire d'une sorte de profiler de la police de Chicago, qui se retrouve confronté à un tueur à gages psychopathe chargé d'assassiner un homme qui veut relever la ville en la transformant en un pôle high-tech.
Des acteurs peu connus, à part Matthew Fox qu'on a vu dans Lost et Jean Reno qui devait se faire chier.
Parce que oui, le film traîne vers le bas. Les acteurs sont peu charismatiques, ont un jeu assez moyen, et le film souffre d'une adaptation bancale. Car passer du roman policier américain (j'ai lu plusieurs Patricia Cornwell par exemple) à un film n'est pas chose aisée, et je crois que c'est bien là dessus qu'il y a eu ratage.
Pas un film que j'aurais envie de voir une seconde fois.


Les Seigneurs
Une ancienne star du football, déchue et ruinée depuis la fin de sa carrière de footballer, il y a dix ans, est engagée pour entraîner l'équipe de football de Molène, une île bretonne qui vit de sa conserverie de poissons, conserverie qui est menacée par les banques... Pour relever le niveau de l'équipe, il engage ses anciens coéquipiers, qui ont aussi fini leur carrière il y a un moment: un drogué, un ringard qui se prend pour un acteur, un phobique, un agressif, un cardiaque et un gardien qui veut être avant centre.
C'est une comédie assez sympatique, et qui rassemble un bon nombre de têtes plus ou moins connues et comiques: José Garcia, Ramzy, Omar Sy, Le comte de Buderballa (désolé si j'écorche le nom), Franck Dubosc, Gad Elmaleh...


Super
Un looser qui vient d'être quitté par sa femme pour un truand essaie de la reconquérir. Pour cela, il décide de devenir un super-héros (après avoir vu une émission débile avec un super héros chrétien qui ne fait que parler, incarné par Nathan Fillon qui devait avoir trouvé drôle l'idée de porter une perruque et un déguisement aussi atroce).
Bon, en fait il doit être un peu dérangé vu qu'il a d'étrange visions qui mélangent ce qu'il a vu à la télévision: un hentai, une émission chrétienne, et sans doute un film d'horreur.
Bref, après des débuts laborieux, il se fait un costume, utilise une clé à molette comme arme... et s'il s'attaque à des dealers et à un pédophile, il frappe aussi deux personnes parce qu'elles doublent dans la file d'attente. Il ne pense même pas à camoufler les plaques de sa voiture!
Il finit par trouver une alliée de choix: une vendeuse d'une boutique de comics, qui veut à tout prix l'aider (et qui est complètement dingue)
C'est un film azimuté, très débile, qui passe d'éléments sérieux à des trucs complètement cons...


The Traveler
Mr.Personne (Val Kilmer, bien joué) entre dans un commissariat une nuit, alors qu'il n'y a que six agents de garde, et se constitue prisonnier pour meurtre. Alors que la pression augmente sur les agents, il s'avère que cet étranger est bien plus dangereux qu'il n'y parait.
Il s'agit d'un film d'horreur, qui commence très fort avec une ambiance excellente... Mais qui finit par du gore inutile et stupide, dommage.
A noter la présence de Paul McGillion, l'acteur qui incarnait le médecin écossais dans Stargate Atlantis.


The Fountain
Alors là, on tient l'un des films les plus bizarres que j'aie pu voir. Je suppose qu'il y a une idée, un concept quelque part dedans, mais j'ai bien du mal à comprendre.
On suit en parallèle les destinées de trois personnages incarnés par Hugh Jackman: un conquistador envoyé par la reine d'Espagne chercher l'Arbre de Vie, duquel s'écoulerait une sève capable de rajeunir quiconque la boirait (fontaine de jouvence), un scientifique qui cherche un remède miracle pour sauver sa compagne atteinte d'un cancer, et... un autre personnage qui voyage dans l'espace dans une bulle avec un grand arbre, dont les racines servent également de sol, une sorte de moine gardien zen...
A noter que la Reine d'Espagne et la compagne du scientifique sont également incarnées par une même actrice.
Il y a des liens importants entre les trois histoires, mais franchement, j'ai du mal à comprendre.
Un coup on dirait que l'histoire du conquistador est une fiction écrite par la femme du scientifique, un coup on a l'impression que les trois personnages ne sont qu'une seule âme, avec trois corps distincts dans le temps.
Bref, si vous voyez ce film, et si vous l'avez compris, n'hésitez pas à me le dire.

Les Seigneurs... C'est vrai que c'était sympa. Moi je retiens surtout le passage avec la reprise du thème du Dernier des Mohicans!

KingTeDdY a écrit:

Tant mieux qu'il est différent. J'ai toujours trouvé que l'humour était de trop dans le premier.

Que je suis dégoûté de ne pas pouvoir le voir celui là...

Tu le verras autrement qu'au cinéma, honnêtement je trouve qu'un film horrifique au ciné ça passe plus du tout, les gens parlent, toussent, se lèvent pour aller pisser toutes les 5 minutes et mangent du popcorn et autres biscuits enveloppés dans des sachets qui font un boucan de tous les diables.
Ça m'insupporte au plus haut point, ça me déconcentre et ça me fait chier. Je préfère mater un bon film chez moi que me gâcher l'ambiance dans une salle remplie de gens.

Donc ne sois pas dégouté ^^

Justice League: Crisis on Two Earths

Parmi la série de longs métrages de l'univers DC chapeautés par Bruce Timm, celui-ci n'a pas eu droit à sa version française. C'est bien dommage.

Le scénario avait été écrit pour en faire une transition entre les séries animées de la Ligue des Justiciers et sa suite (Unlimited, dans laquelle la Ligue a recruté des dizaines d'autres Super Héros) mais le projet a été abandonné puis remodelé.

Le titre est trompeur, l'histoire s'intéresse surtout à la Terre alternative.

Sur cet autre monde, les rôles des gentils et des méchants est inversé: Lex Luthor dirige la Ligue des Justiciers et il est en train de perdre la guerre contre le Syndicat du Crime, composé de versions alternatives des membres de notre Ligue des Justiciers. On voit d'ailleurs un Martian Manhunter et une Hawkgirl au tout début de l'histoire, avec un Joker du bien...

Bref, Luthor est en train de perdre, alors tout ce qu'il trouve à faire c'est de demander de l'aide à des héros d'un autre monde, celui qu'on connait.


Alors, en point négatif, je dirais que l'idée de faire s'affronter nos personnages à une version maléfique d'eux-même n'a pas été très creusée, l'histoire s'articulant beaucoup autour d'Owlman, la version négative de Batman.
Parmi l'ensemble des personnages, c'est Green Lantern le moins exploité.

En face, cet Owlman nous livre quelques éléments de philosophie et de science fiction tout à fait remarquables, pas très originaux pour moi qui baigne là dedans, mais tout de même bien réfléchis, bien présentés.


Aussi à noter, l'équipe française qui a fait les sous titres s'est bien débrouillée.