Chapitre 3
Le retour du prince
Melinda se réveilla en sursaut. Elle était allongée par terre, sur le sol de la chapelle, là où se trouvait le pommier. Elle regarda autours d'elle pendant quelques instants, puis se releva. La salle était en très bon état, pour des ruines de quelques centaines d'années. Elle resta là, sans bouger.
"Quel cauchemar j'ai fait! pensa-t-elle, j'ai due m'endormir sur un des bancs des jardins, et faire une crise de somnambulisme."
La princesse sortie de la chapelle, et se hâta de retourner au château.
Quand elle arriva, tout les invités s'apprétaient à se mettres à table.
Une fois le diner terminé, le prince William invita Melinda à danser.
Sur la piste de danse, Melinda ne voyait plus que le beau prince, mais le cauchemar qu'elle venait de faire continuait de la hanter.
-Quelque chose ne va pas? demanda William.
-Oh non, tout va bien! C'est juste que j'ai fait un cauchemar, tout à l'heure, s'empressa de répondre Melinda.
-Je vois. Ce n'est jamais agréable, dit le prince.
Et ils continuèrent de danser. Melinda était tellement perdue dans les yeux du prince qu'elle ne remarqua pas que son père aussi dansait, avec une très belle femme qui venait d'arriver à la fête.
A la fin de la fête, William retournat, avec ses parents, dans son royaume.
Un jour, le père de Melinda informat cette dernière qu'il comptait se remarier, avec une certaine Carmilla, la femme avec qui il avait dansé à la fête. La jeune princesse était heureuse pour son père, mais elle se rendît compte que cette Carmilla était obsédée par la richesse, et surtout, par sa propre beauté. Le troisième jours qui suivit le mariage du roi et de Carmilla, ce dernier fût retrouvé mort. Il baignait dans une marre de sang, et semblait avoir été lacéré à coup de griffes. Melinda pleura pendant des jours, sur le lit de mort de son père. Carmilla, qui était devenue sa belle-mère, semblait s'être bien vite remise de la mort de son époux. Elle restait souvent enfermée dans ses appartements, laissant la jeune princesse avec ses larmes et sa peine.
Un mois plus tard. Melinda était dans les jardins royaux, juste en dessous du balcon de sa chambre, et caressait la fourrure chaude du cadeau que lui avait fait son père pour son anniversaire: un chien, que Melinda avait nommé Toutou. Soudain, le chien se releva, et regarda quelque chose. La princesse leva la tête pour voir ce que fixait son chien, et vit debout, devant elle, le prince William. Elle se releva précipitamment, et se jetat dans les bras du prince.
-William! Vous êtes revenu!
-J'ai appris pour vôtre père. Je suis désolé.
En guise de réponse, Melinda lui sourit. Le prince embrassa alors la princesse. Surprise, celle-ci se dégageat de l'étreinte du jeune homme, et courue vers une porte ouverte du château, montat les escaliers, et arrivat dans sa chambre. Le princesse se rendit sur son balcon, et dit au prince:
-Vous êtes fou!
-Oui, fou d'amour pour vous! répondit William. J'ai tant voyagé, à la recherche du grand amour, et jamais je n'ai vue de plus belle femme que vous!
-Taisez-vous! La reine pourrait vous entendre! dit Melinda, qui était devenue toute rouge.
-Et bien qu'elle m'entende! Dès que j'ai posé le regard sur vous, j'ai tout de suite sût que vous êtiez la femme de ma vie!
Et sur ces paroles, le prince sortie la mandoline qui était accroché dans son dos, et se mit à jouer une douce mélodie.
Dans les appartements de la reine Carmilla:
La reine s'approchat d'un grand miroir, accroché au mur. Elle se regardat dedans, souriant, et dit:
-Miroir, miroir, mon beau miroir, dit-moi, qui est la plus belle de toute?
A cet instant, un visage apparut dans le miroir, et répondit:
-Ta beauté est suprême, oh ma reine, mais aujourd'hui, une jeune fille te surpasse.
-Comment! C'est impossible! Qui est-elle? hurlat Carmilla.
-Sa peau est presque aussi blanche que la neige. Ses cheveux sont noirs comme l'ébène. Et ses lèvres sont rose comme le plus beau rosier de tes jardins. La princesse Melinda est la plus belle, oh ma reine.
-Comment est-ce possible!? Hier encore, j'était la plus belle! cria la reine au miroir.
-Oui, mais aujourd'hui, la princesse à retrouvée son prince charmant. L'amour est la chose qui rend encore plus belle n'importe qu'elle femme, oh ma reine. Depuis la mort de son père, l'amour de la princesse à considérablement diminuer, mais aujourd'hui, le baiser qu'elle à reçut du prince Belmont à ravivé cet amour endormie.
Carmilla s'approchat de la fenêtre, et vît le prince jouer de la mandoline à la princesse, souriante.
-C'est magnifique, dit Melinda.
-J'espère m'être fait pardonné la maladresse de mon baiser, répondit William.
-Vous n'aviez rien à vous faire pardonner. C'est moi qui est réagit bêtemment. Vous m'avez tellement surprise, dit Melinda.
Le prince reculat, pour tenter de mieux voir sa belle, mais trébuchat sur une marche, et tombat au sol.
La princesse se précipitat alors hors de sa chambre, descendit les escaliers, et arrivat au jardin, où elle vit que les gardes empoignaient par les bras de William.
-Mais que ce passe-t-il!? cria la princesse.
-Sur ordre de sa majesté la reine Carmilla, cet individu doit être enfermé dans le donjon, expliqua le chef des garde.
Ils s'en allèrent, laissant Melinda seule, avec son chien, et la mandoline brisé de son prince.
Elle regardat vers la fenêtre de sa belle-mère, et vît celle-ci souriante, qui l'observait.