critiques de films

Numby a écrit:

Ah bon ? Pourtant, il est beaucoup plus rare d'entendre "twilight" que "toilettes". XD
Mais bon, c'peut-être parce que je fréquente les bonnes personnes =p *sort*
Sinon, bravo pour avoir survécu à cette épreuve traumatisante, Zaf !

Par Chez nous, C'est Twimarde (merde)

Wahahaha !

Zafkiel a écrit:

Je crois vraiment que la nouvelle génération est ancrée dans la chiassasse, à défaut de connaitre des univers intéressants, ils se complaisent dans le peu de choses qu'on leur montre, du grand n'importe quoi.

Tu rejoins complètement mon point de vue sur les jeux vidéo next gen, cher Zoukfiel.

Zafkiel a écrit:

dégénéré

[...]

Zafkiel a écrit:

femmes

Approved by KaFard

Hier soir je me suis regardé The Mother of Tears : The Third Motherde Dario Argento et c'était vraiment décevant.

Pour remettre le film dans son contexte, Mother of Tears est la conclusion de la Trilogie des Trois Mères débutée en 1977 avec Suspiria et poursuivie en 1980 avec Inferno. Le pitch est simple, depuis un millénaire les trois premières (et plus puissante) sorcières de la planète commettent des horreurs sur leur territoire respectif. Ce sont trois soeurs : Mater Suspiriorum, mère des soupirs, Mater Tenebrarum, mère des ténèbres, et Mater Lacrymarum, mère des larmes. Chaque film met en scène la lutte d'un personnage contre une de ses sorcières dans sa demeure.
Suspiria se distingue des autres films du genre par sa photographie et sa mise en scène. Malgré une histoire simple, on est pris dans l'histoire et dans cette atmosphère très étrange. Un excellent film que j'affectionne particulièrement. Inferno, sa suite, m'a également beaucoup plus mais pas autant. Il ne me restait plus qu'à voir le dernier épisode sorti en 2007.

L'histoire est dans la même lignée que les opus précédents. Sarah une étudiante en archéologie assiste la conservatrice du musée de Rome. Celle-ci vient de recevoir une urne scellée envoyée par l'Eglise après qu'elle fut déterrée avec le cercueil d'un certain Oscar de la Vallé. (Oui ça s'écrit sans E) Les deux femmes ouvrent l'urne et y trouve plusieurs objets. Une dague de fabrication médievale, trois statuettes et une tunique écarlate dont les inscriptions laissent entendre qu'il s'agit d'un talisman utilisé en sorcellerie. De mystérieux individus à l'apparence horrible entrent alors dans le musée et tuent la conservatrice, forçant Sarah à s'enfuir. S'ensuit une quête pour comprendre l'importance de l'urne, la parenté de Sarah et pour contrecarrer la dernière des Trois Mères encore en vie : Mater Lacrymarum.

S'il peut être amélioré, en soi je n'ai pas grand chose dire sur le scénario. On est dans la même optique que les deux précédents. Ce n'est pas donc pas décevant à ce niveau.
La BO est également de qualité et semble chercher à retrouver le feeling laissé par les deux films précédents. Néanmoins l'aspect "étrange" de la BO aurait pu être plus appuyé.

En revanche le film souffre de gros défauts, notamment certains causés par son manque de budget. (alors qu'habituellement ça ne freine pas Argento)
Tout d'abord le film n'a aucune identité visuelle. Là où Suspiria et Inferno se reconnaissent parmi des centaines de films, Mother of Tears passe relativement inaperçu. Les décors, les éclairages et les costumes n'ont pas bénéficié de la même attention que par le Passé et c'est dommage.

Autre défaut, cette fois lié au manque de moyen, certaines scènes sont juste ratées. Les évènements du film sont supposé décrire ce que les personnages appellent la Seconde Chute de Rome. En effet la ville est supposé connaître sa plus grande vague de violence, de suicide et de crime. Cependant cela se traduit dans le film par trois pékins qui cabossent une bagnole, un mec qui vole un sac et deux voyous qui violent une jeune fille. Il y a certes la scène du bébé (plutôt réussie et inattendue même si améliorable) mais le plus souvent on nous dit que la ville est en train de s'écrouler sous une violence qu'on ne voit pas. Dans une scène on nous montre une agression avec en fond sonore explosions, coups de feu, cris et pourtant en arrière plan on voit un trafic tout à fait normal sur la route et des gens qui marchent tranquillement. A la scène suivante, alors que la ville agonise sous sa violence croissante, on nous montre Sarah à la gare parmi des milliers de passants qui semblent vivre une journée tout à fait normal. Vraiment le manque de moyen du film nuit à l'immersion. On ne croit 5 minutes que la ville est submergée par la violence et c'est bien dommage. Il en va de même pour les "sorcières venues des quatre coins du monde dont il faudrait une véritable armée de sorcières blanches pour les arrêter" à en croire un personnage du film alors qu'au final on en compte une vingtaine. Soit la sorcière noire est une espèce en voix d'extinction, soit on manquait d'argent pour payer des figurants.

Ensuite viennent des défauts que je dirai liés à des choix artistiques d'Argento. Tout d'abord la profusion de clins d'oeil. Argento a placé quelques clins d'oeil non seulement aux opus précédents mais aussi à d'autres de ses films. Je n'ai pas tout relevé mais rien que les deux clins d'oeil à Phenomena étaient vraiment de trop selon moi car totalement injustifiés, gros comme des maisons et n'apportant strictement rien au film.
Ensuite vient le personnage de Eliza Mandi. Si elle commence bien le film (apparition discrète vient sa seule voix), j'ai été très déçu de ses apparitions suivantes dans la veine d'un Obi-Wan Kenobi. C'était surfait, ridicule et ça a sans doute pompé le budget qui aurait du servi à rendre les scènes de violence plus crédible.
Pour ce qui est des sorcières, non pas Mater Lacrymorum, mais toute les autres venues assistée à son grand retour, pourquoi ces costumes? Suspiria et Inferno montraient des sorcières qui ne se distinguait à vu d'oeil de n'importe qu'elle personne de la foule. Habillées tout à fait normalement, on ne saurait dire si elle sont des sorcières ou non. Alors pourquoi avoir cédé à la facilité dans Mother of Tears en montrant que des sorcières habillées à la mode gothique, maquillées comme des voitures volées et semblant concentrées à faire chier tout le monde autour d'elles?
Dans le même registre, Dario donne l'impression de trop vouloir en faire côté gore. Alors oui il a toujours préféré mettre en avant une violence assez graphique. Néanmoins on ne tombait jamais dans le ridicule. (la mort de Martha...) De même qu'il ait envie de donner un côté érotique à la violence de son film, pourquoi pas si c'est comme qu'il veut décrire la mère des larmes. Mais dans ce cas pourquoi insérer un semblant de scène érotique lesbienne entre deux personnages totalement secondaires (dont une qui fait son apparition deux minutes avant et quittera la scène deux minutes après) alors que ça n'apporte rien au film? En bref, qu'est ce que Dario a fait de sa subtilité?

Enfin simple choix personnel, je n'aurais pas donné le rôle de Mater Lacrymarum a un mannequin. Certes c'est une très belle femme et Mater Lacrymarum est supposée être la plus belle de sa fratrie mais je préfère largement la façon dont elle dépeinte dans Inferno à savoir une jeune fille mystérieuse au regard pénétrant, belle mais pas mannequin.

Bref, ce film m'a déçu et je vais devoir me regarder plusieurs fois Suspiria pour oublier ma déception. (D'façon je dois commander l'édition Bluray) A l'instar d'Evil Dead, je pense que Mother of Tears devrait avoir son remake (ouais malgré qu'il soit sorti qu'en 2007) car c'est vraiment dommage de conclure la trilogie ainsi. Par manque de moyens et par des choix artistiques douteux, Dario Argento va à contre courant des deux films précédents et rend un film proche de l'amateurisme ou du film d'étudiant. (Et contrairement à Sam Raimi, faire rire par l'horreur n'était sans doute pas voulu par Argento)

Hubert est noir. Hubert est gentil. Hubert fait de la boxe. Hubert a arrêté le cannabis (même s'il en trafique), mais il se remet à fumer à cause des gamins de la cité qui ont brûlé la salle de boxe (mais c'est pas de leur faute, c'est les méchants flics qui ont blessé le gentil Abdel). Hubert est le sage de la bande.

Saïd est maghrébin. Saïd est gentil aussi, même s'il dit des gros mots et qu'il insulte la police. Saïd ne ferait pas de mal à une mouche.

Vince est juif. Il a un bon fond mais comme il est blanc, il a les vices des Blancs: l'agressivité, l'impulsivité, une tendance à agir avant de réfléchir. Heureusement que Hubert est là pour le calmer (et à la fin pour le venger).

Astérix est blanc, et en plus il prend de la coke. Le cannabis c'est cool, pas grave, ça fait rigoler et voir des vaches. Mais la coke c'est dangereux, ça rend fou et agressif. Y a que les bourgeois blancs qui prennent de la coke (comme Astérix, qui en plus a une arme à feu et doit de l'argent à Saïd). Les jeunes de cité ne touchent pas à cette merde. Astérix provoque les trois amis alors qu'ils ne lui ont rien fait. Ensuite, il les jette dehors sans rembourser l'argent qu'il doit à Saïd.

Les flics sont méchants. Ce sont des tortionnaires qui harcèlent les jeunes de cité qui se baladent tranquillement dans la rue. Ils leur prennent leur shit pour le fumer. Ils boivent pendant leur service, surtout pendant les séances de torture des gardés à vue. Vince voudrait entrer en guerre contre eux, mais heureusement que Hubert le sage est là pour le calmer. Sauf que les flics sont méchants et qu'ils continuent à provoquer les gentils jeunes jusqu'à la fin, lors de laquelle Hubert le sage finit par perdre son calme. Salauds de flics.

Les Blancs sont racistes parce qu'ils ont peur, comme celui qui sort la tête des chiottes après la discussion avec l'ancien déporté. C'est pour ça qu'ils deviennent violents comme les flics tortionnaires.


Vous vous demandez ce que je raconte? Tout simplement un résumé de La Haine. Tout le film est comme ça: déballage de clichés sur la banlieue, alors qu'il a la prétention de dénoncer ces clichés. Kassovitz enchaîne les contradictions:
- quand le trio arrive à Paris intra-muros, Saïd est frappé par la politesse des flics. Dès qu'ils sortent de l'appartement d'Astérix, ils se font contrôler par une patrouille. Alors, les flics intra-muros sont plus gentils que ceux de banlieue ou pas?
- le trio est montré comme des victimes (la scène de torture du commissariat, qui oscille entre le navet mal joué et la malhonnêteté intellectuelle pure et simple - ceux qui ont déjà mis le pied de gré ou de force dans un commissariat peuvent en juger). Pourtant, dès qu'ils en ont l'occasion, les 3 jeunes se comportent comme des oppresseurs à leur tour: lors de l'exposition d'art contemporain, lorsqu'ils attrapent un méchant skinhead d'extrême-droite...
- le trio est montré comme des victimes, mais aussi comme des abrutis incultes et provocants. On a souvent l'impression que le scénariste se fout de la gueule des jeunes de cité, tant les dialogues (qui ne sont pas foncièrement mauvais à la base) semblent parodiques. Exemple: "c'est quoi Thoiry?"
- le receleur n'est pas content de se faire brûler sa voiture, comme s'il faisait partie des "habitants des cités qui travaillent honnêtement mais sont victimes de la violence des jeunes"...

Kassovitz n'arrive pas à trancher entre drame tragique (Abdel à l'hôpital, qui finit par décéder; final digne d'un film noir, qui laisse sous-entendre que la situation en banlieue est désespérée) et comédie parodique (échanges de petites vannes, ridicule volontaire de certains dialogues ou de certaines scènes, comme celle de la tondeuse..). Du coup, il mélange les deux, et le mélange est forcément indigeste: il ne parvient ni à faire rire, ni à faire pleurer.
L'anecdote de l'ancien déporté dans les toilettes rappelle les origines juives hongroises de Mathieu (fils de Peter) Kassovitz. Kassovitz, ce brave bobo fan de cinéma décalé et arty comme son père, qui fantasme une union des Juifs, Noirs et Maghrébins contre les méchants Blancs racistes - sauf que l'affaire de la séquestration cruelle d'Ilan Halimi par le gang des barbares de Youssouf Fofana en 2006 a démenti cette utopie délirante, donnant un brutal coup de vieux à ce film sorti en 1995, et le dépouillant de ses prétentions de contestation sociale pour ne lui laisser que le côté bobo et arty décalé.

Du reste, Kassovitz se contredit jusque dans ses prises de position. Il exprime ses doutes sur la version officielle des avènements du 11 septembre 2001, mais pourrait-il tolérer qu'on puisse exprimer de tels doutes sur le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale? Passés maîtres dans l'art du double discours, les bobos sont toujours empétrés dans leurs positions contradictoires qu'ils maquillent à défaut de s'expliquer.

Le film est basé sur un double mécanisme systématique: la provocation qui entraîne une réaction. Ainsi, si les jeunes de cité sont énervés contre la police, c'est parce que la police a grièvement blessé leur pote Abdel. Si un Noir tire sur un physionomiste, c'est parce que ce dernier ne l'a pas laissé rentrer en boîte. (Par contre, bizarrement, c'est le trio qui provoque les skinheads d'extrême-droite, mais c'est le trio qui l'emporte en séquestrant le skin joué par Kassovitz).
Il s'agit très exactement du même argumentaire que la manipulation/culpabilisation antiraciste. D'ailleurs, Kassovitz ne se cache même pas, puisque lors de la scène de l'escalator, cet argumentaire est explicité (le Français moyen de souche cause de tous les maux, salaud raciste et collabo). Avec le recul, on ne sait pas si Kassovitz a fait ce film pour dénoncer le fait que les "jeunes de cité" reproduisent les comportements oppressifs que la société soi-disant raciste leur ferait subir, ou juste par pure complaisance démagogique. Dans tous les cas, il s'agit de surfer sur un phénomène de société, en accentuant le côté spectaculaire, en restant léger pour éviter une réflexion trop lucide, et surtout en évitant toute analyse sociale/raciale de profondeur. Le problème racial est justement esquivé par une naïveté caricaturale et manichéenne façon pub pour Benetton.

Que dire du choix des acteurs? Certains de ceux qui jouent les flics (à part Philippe Nahon) ne sont pas crédibles: Zinedine Soualem dans le rôle du flic tortionnaire raciste (bien sûr), assisté par Bernie Bonvoisin avec ses cheveux longs et son bonnet... Est-ce une comédie, une tragicomédie, une parodie tragique?
Des trois acteurs principaux, seul Taghmaoui semble naturel. Vincent Cassel surjoue, il est ridicule quand il s'énerve tout seul, prend l'accent de banlieue et prononce des jurons en arabe. On voit très bien que ni lui, ni Hubert Koundé ne viennent de ce milieu, même s'ils se forcent à en adopter les mimiques et les codes de langage. Karin Viard fait ses débuts dans une apparition brève mais correcte.

Le film a aussi un côté "la banlieue a du talent": quand on voit le DJ Cut Killer mixer, la scène de breakdance, les tags filmés en gros plan... Une opération de promotion (pseudo) artistique, en quelque sorte.

La scène de fusillade suivie d'une échauffourée entre policiers et "jeunes de cité" est particulièrement mal jouée, elle ressemble à un exercice de répétition des forces de police. Bizarrement, dans ce film, quand un personnage se fait tirer dessus, il se contente de tituber en se tenant le bras ou la tête... (Détail intéressant: le gérant de l'épicerie est asiatique, comme dans le début de Menace II Society.)

Attention, il ne s'agit pas d'un ratage total. Le film est distrayant et comporte quelques bonnes scènes, ou du moins pas trop mauvaises: l'anecdote de l'ancien déporté, l'exposition d'art contemporain, quand Vince braque le skin et hésite à le tuer... De plus, le personnage du flic d'origine maghrébine, considéré comme un traître dans la cité, aurait pu être intéressant s'il avait été creusé.

Bref, il s'agit d'un film idéologique qui avait pour double but de populariser l'argumentaire antiraciste développé par les officines du PS et de promouvoir la sous-culture hip hop. Le recul historique nous permet de savoir que l'argumentaire antiraciste était basé sur le mensonge et la manipulation, et que les acteurs et producteurs de ce film ne sont pas originairement liés au milieu hip hop de banlieue, sur lequel ils se sont greffés par opportunisme. Dans l'ensemble, La Haine a assez mal vieilli, sachant que c'était déjà un film techniquement et qualitativement médiocre à sa sortie. Plus réaliste et implanté dans un terreau d'acteurs choisis sur le terrain, Ma 6-T va crack-er le surpasse sur tous les plans.

Perso je me suis contenté de regarder Petits meurtres entre amis.

Ou comment l'argent détruit l'amitié... Et rend dingue.

En ce qui concerne Dario Argento je me suis rematé toute sa filmographie récemment, j'ai été très déçu de l'ennui que procurent la plupart de ses films. A part Suspiria que je trouve tjrs au top, le reste est bon à partir aux oubliettes.
La saga des 3 mères partait d'une histoire alléchante, Inferno m'a réellement fait pitié comme film...

Moi Inferno, ça a été même s'il est clairement en dessous de Suspiria. Il y avait toujours un fond qui me plaisait. Mais The Mother of Tears m'a vraiment achevé.

Pour le reste de sa filmographie je n'ai pas vraiment d'avis vu qu'hormis la trilogie des trois mères je n'ai vu que Phénoména que j'ai regardé par curiosité (en raison du fait qu'il a inspiré le jeu Clock Tower, comme Suspiria) mais j'ai trouvé que Dario avait loupé son film. Autant l'histoire m'avait pas déplu, autant l'utilisation de la musique était très mauvaise ce qui ruinait l'ambiance.

Regarde Ténèbres et Zombie, c'est assez lamentable. C'est marrant je me souviens un vieux vidéo-club au coin de mon ancienne rue, il y avait un sous-sol avec plein de K7 "films d'horreur". Je me souviens que les jaquettes de Dario Argento me foutaient les jetons, maintenant que j'ai vu tous ses films, je me demande si, étant gamin, j'aurais réellement flippé...
Le film qui m'avait bien foutu les boules, j'avais 7 ans, c'était le Blob. Faudrait que je le revois.

J'ai un pote qui l'a le Blob mais j'ai jamais osé le regarder. Rien qu'à la jaquette je me dis que ça a l'air super nul. XD


Merci pour les conseils en tout cas.

De rien
Le Blob une scène m'avait choqué, c'est le mec qui se fait aspirer en entier dans le broyeur de son lavabo, y'a du sang qui gicle partout, ça me paraissait insoutenable quand j'étais gosse, j'attends de le revoir maintenant avec plus de recul

Ca rappelle la mort de Depp dans le premier Freddy ^^

(Scène qu'entre potes on a surnommé le Moulidepp XD)


Sinon en récent et lamentable (même si c'est totalement voulu) y'a The Gingerdead Man 2 : Passion of the Crust.
C'est tellement nuuuuuuuuuuul et même pas marrant. Je préfère 100 fois le Retour des Tomates Tueuses. Au moins là on rigole, surtout avec Clooney qui fait de la pub pour Pepsi

Rholala, le Blob, pareil, j'avais 7 ans, il m'avait bien fait flipper.
Je l'ai revu il y a pas trop longtemps, j'ai bien ri par le jeu d'acteur, les scènes sont pas mal kitsch avec du recul, mais il reste un petit sentiment d'effroi à l'idée de revoir le blob, mais peut-être est-ce là une réminiscence de quand j'étais gamin...

Avec du recul, je dirais qu'il se hisserait presque au niveau d'un Evil Dead, mais avec un gros plus de nanaritude presque digne parfois du retour des tomates tueueses niveau dialogues

Je comprends pas pourquoi tout le monde considère Suspiria et Zombie comme des films cultes (au fait, Dario Argento n'a que produit Zombie, c'est-à-dire qu'il a juste investi de l'argent dans le film). À la rigueur, on peut apprécier Zombie/Dawn of the Dead pour sa critique de la société de consommation, même si le film a assez mal vieilli. Par contre Suspiria? La seule fois que je l'ai vu, je me suis ennuyé pendant une heure à suivre une intrigue inintéressante et à attendre un dénouement gorichon et guignolesque.

Sinon je me suis rematé pour la Nème fois Scarface (1980) en décortiquant les dialogues de chaque scène. Ce film est vraiment un putain de classique. Même les éléments un peu kitsch donnent un côté comique/sarcastique qui à mon avis n'était pas involontaire de la part de De Palma.
Le final verse presque dans le fantastique, avec la dernière apparition de Gina et la fusillade ultime (que Spielberg a co-réalisée). De Palma a génialement réussi à faire de Tony Montana à la fois un mythe, un guignol et un anti-héros, ce qui fait que le spectateur s'identifie et s'attache à lui tout en portant un regard critique et en se moquant de lui.
Il y aurait énormément de choses à dire sur ce film et son impact. Je suis étonné que personne n'ait écrit de livre sur le sujet, car cet impact est toujours aussi vivace plus de 30 ans après la sortie du film.

KaFarD a écrit:

Je comprends pas pourquoi tout le monde considère Suspiria et Zombie comme des films cultes (au fait, Dario Argento n'a que produit Zombie, c'est-à-dire qu'il a juste investi de l'argent dans le film). À la rigueur, on peut apprécier Zombie/Dawn of the Dead pour sa critique de la société de consommation, même si le film a assez mal vieilli. Par contre Suspiria? La seule fois que je l'ai vu, je me suis ennuyé pendant une heure à suivre une intrigue inintéressante et à attendre un dénouement gorichon et guignolesque.

Gros travail sur les décors, les couleurs et les éclairages, une histoire à la limite du conte macabre, une ambiance étrange servie par une super BO. Le film est tout simplement culte car il n'y en a pas deux comme lui.

Et sinon oui Zombie n'a été que produit par Argento, c'est un Romero et comme tout Romero c'est réalisé avec les pieds, le casting fait n'importe quoi, y'a quarante faux raccord et ça vieillit mal. (surtout à cause d'un soucis de pellicule qui rend le sang très "vif")


Ah un nouveau poster est sorti pour Batman : The Dark Knight Rises.



Je me demande ce que ce masque brisé veut dire. Peut être que finalement l'intrigue va reprendre "The Man Who Broke The Bat"...?

Mouais.
Je trouve que ce serait une intrigue un peu trop facile pour un film.
Ou alors, Nolan va faire quelques modifications parce que si je peux comprendre que Batman puisse se briser le dos et recommencer à marcher quelques temps plus tard dans les comics/dessins animés, j'aurais beaucoup de mal à le croire dans un Batman de Nolan.

Ouais je pense aussi. C'est pour ça que quand on a vu le teaser du film, montrant Gordon à l’hôpital, je m'étais dis que ce serait Gordon qui se fait briser la colonne par Bane.


Après le poster dit "The Legend Ends", peut être que tout ça c'est juste une référence à la fin de Batman en temps que légende urbaine pour devenir un super héros reconnu par tous. C'est grosso modo comme ça que Batman s'articule en comics et je trouve que c'est l'idée qui se dégage assez des deux premiers Batman de Nolan.

On a d'abord la légende urbaine qui terrifie la pègre, puis qui entraîne l'apparition de super méchant comme le Joker et Double-Face (Scarecrow c'est un peu l'exception) avec une disparition progressive des gangsters traditionnels (tous arrêtés et jugés ou tuer par les super méchant). Donc ce troisième film pourrait montrer un Gotham totalement passé entre les mains de ces criminels hors norme, nécessitant que Batman sorte de l'ombre pour les affronter.
D'ailleurs les photo de tournages montrent Batman et Bane s'affronter en plein jour. Dans la trilogie c'est un peu la première que Batman sort de jour il me semble.

Je continue à dire que Bane est un personnage un peu faible pour servir de méchant du film.
Et je reste sceptique aux rumeurs parlant de Double-Face...

En fait le titre "Dark Knight Rises" laisse bien supposer une ascension du Batman? A moins que je comprenne mal le "rise"


Mais dis-moi, King, dans les BD les familles Maroni et Falcone existent toujours ou elles ont réellement été détruites par les super-héros/vilains?

Alexi @ Un choix faible? Bane c'est genre l'un des méchants les plus intelligent et les plus important que Batman à dû affronter dans sa carrière de Caped Crusader...

Pour les Maroni et les Falcone, ils se font durement mal mener dans la BD The Long Halloween par un tueur nommé Holyday et ils se font rayer de la carte (je crois) dans la suite Dark Victory...

Ouais les Maroni et Falcone passent de maîtres de Gotham à gangster de seconde zone une fois les super méchants en place.

Ils ne sont pas tous morts mais ils ont clairement perdu leur suprématie. D'ailleurs Black Mask et Pingouin c'est un peu les deux méchants qui contrôlent la pègre ensuite (et la pègre de Black Mask prend bien cher dans la saga Red Hood).

Et Bane est plus important qu'on le croit. C'est juste que dans les différentes séries animées il n'a pas grande importance. (Et je ne parle même pas de son apparition dans Batman & Robin où il n'est qu'une brute épaisse même pas capable de parler) Mais sinon comme dit Dark Knight il est très intelligent. De plus, c'est quand même l'un des rares méchants à avoir gravement blessé Batman ce qui en fait une sacrée menace que ce dernier ne peut plus se permettre de sous-estimer.

De plus je crois qu'il est assez populaire chez les fans américains.

Aussi faut pas oublier que dans ce film y'aura aussi Catwoman et peut être d'autres méchants. Vraiment j'ai l'impression que le film est bien partie pour montrer le Batman "Super héros" qu'il devient progressivement dans le comics (D'où le Rise) et le nombre grandissant de criminels hors-norme qui prennent le contrôle de Gotham.

En prison, Bane à eu droit à un éducation de type classique d'un détenu jésuite, il est autodidacte dans plusieurs domaine scientifique et est capable de rivaliser avec les experts dans divers domaine. Il sais parler plusieurs langue donc 2 mortes je crois..

.. et il a déduit l'identité du caped crusader par observation et avec l'aide de sa mémoire photographique..

nan ma tite dame, ce n'est pas une brute épaisse comme dans batman et Robin ! :p

http://en.wikipedia.org/wiki/Bane_(comics)

Ah ouais, Bane a l'air plus étoffé que dans les séries animées (ne parlons pas du truc pondu par schumascher)...

Mais il semble avoir été très versatile envers le Batman... Un coup ennemi, un coup ami...


Je garde tout de même confiance en Nolan, il devrait réussir à tirer le meilleur du personnage.