Vous lisez?

Dans la version longue, Aragorn dit être un descendant des Numénor, et avoir 80 ans.

Numby a écrit:

Dans la version longue, Aragorn dit être un descendant des Numénor, et avoir 80 ans.

Voilà exactement.
Frodo a 33 ans, âge de la majorité chez les Hobbits, au moment où Bilbo veut quitter la Comté et organise la grande fête à cette occasion.
Frodo a 50 ans au moment où il décide de partir avec l'Anneau unique, accompagné de Sam son jardinier, et Peregrin Took alias Pippin. Ils s'en vont rejoindre Merry dans la région la plus éloignée à l'intérieur de la Comté, ils ne vont pas directement à Bree à la fameuse auberge du Poney Fringuant, où ils font la connaissance d'Aragorn.

Il se passe tellement de choses dans le livre comparé au film que ça parait inimaginable à tout mettre en scène, et je peux donc comprendre que Peter Jackson ait choisi des passages à exiler de sa trilogie. Rien que le passage à la ferme Maggotte tient sur un chapitre complet et se révèle très intéressant. Dans le film, les Hobbits ne font que traverser son champ de légumes et sont poursuivis par des aboiements de chiens, la scène dure tout au plus 1 minute.

Teddy : quand tu dis Dune 5, tu veux dire que tu as déjà lu 5 volumes ? Il en existe combien ? Il me semblait avoir lu dans la page précédente qu'il en existe 3. J'ai hâte de connaitre ton avis, on m'en a tellement parlé comme d'un chef-d’œuvre de SF...

Numby> Ah oui c'est vrai. Désolé je n'ai regardé les versions longues qu'une fois. M'enfin ça ne retire rien au fait que la majorité des personnes qui ont vu que le film n'imaginent pas la moitié des choses qu'ils ont loupé. ^^


Zafkiel> Pour Dune faut distinguer deux types de livres : Le Cycle de Dune, c'est à dire l'histoire principale écrite par Frank Herbert et toute les histoires annexes se déroulant avant et en parallèle du Cycle de Dune écrites par son fils, Brian, et Kevin J. Anderson à partir des notes de Frank Herbert, si je ne dis pas de bêtise. Le Cycle de Dune comporte 7 tomes. Ils sont dans l'ordre :
-Dune
-Dune 2 (je crois qu'à l'origine y'avait que 6 tomes mais que plusieurs éditions dont celle que j'ai lu ont scindé le premier tome en deux livres. Le Wiki semble confirmer ça et on peut y voir une liste des histoires annexes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_Dune )

-Le Messie de Dune
-Les Enfants de Dune
-L'Empereur-Dieu de Dune
-Les Hérétiques de Dune
-La Maison des Mères


Et donc pour répondre à ta question j'ai lu les 5 premiers tomes. Je posterai un avis le plus complet possible sur le tome 5 demain. J'essayerai d'inclure une petite présentation des 4 autres tomes que j'ai lu histoire qu'on puisse suivre mon avis. (Car mine de rien Dune, c'est un peu compliqué à suivre)

Numby a écrit:

Dans la version longue, Aragorn dit être un descendant des Numénor, et avoir 80 ans.

Phrase dans le Film:

Ewoyn: Vous Devez avoir au moin 80 ans !?
Aragorn: 87 pour être exacte...

Je me suis acheté le coffret Blu-Ray il y a quelques jours...



J'ai re-re-...regardé les 3 films cette semaine et j'ai commencer les autres disques (Biographie de J.R.R Tolkien,Scénario,Financement,Confection de Costumes,Armes.....)

J'adore !

Attention voila mon post sur Dune, ça va être long.


DUNE de Frank Herbert

L’univers de Dune prend place en l’an 10191 après la création de la Guilde spatiale. Cela fait bien longtemps que l’humanité a délaissé la planète Terre pour s’implanter dans tout l’univers connu. Il y a très longtemps, l’espèce a frisé l’extinction, asservie par des machines qu’elle avait elle-même créées. Suite au Jihad Butlérien, toutes les machines pensantes ont été détruites et il est dorénavant strictement interdit de créer une telle machine. « Tu ne feras point de machine à l’esprit de l’Homme semblable ».

Malgré le cadre futuriste, l’univers de Dune est féodal. Le pouvoir est ainsi divisé entre l’Empereur Padishah Shaddam IV, de la maison Corrino, et le Landsraad, une sorte de parlement composé de toutes les grandes maisons de la noblesse humaine. Chaque maison a son propre fief et ses propres intérêts. Liant les grandes maisons ainsi que les maisons mineures, la CHOM, ou Combinat des Honnêtes Ober Marchands, est l’unique structure économique de l’Imperium. Elle régule le commerce entre maisons et chacune d’entre elles disposent de parts dans cette société. Par conséquent, plus qu’un outil économique c’est également un instrument politique.

Le pouvoir n’est pas seulement partagé par la noblesse. Il y a d’abord le Bene Gesserit, une communauté composée exclusivement de femmes. Enlevées quasi à la naissance, elles sont acolytes puis deviennent messagères, ou Diseuses de Vérité mais surtout des Révérendes Mères. Néanmoins les sœurs du Bene Gesserit qui ne sont destinées à rester au sein de la Communauté des Soeurs sont envoyées à travers l’Imperium pour devenir les compagnes d’Homme bien précis. Le Bene Gesserit peut ainsi avoir un certain contrôle sur les Maisons, créant et rompant des alliances. Mais ceci est également le moyen de mettre au point un vaste programme de sélection génétique, les soeurs du Bene Gesserit ne donnant les enfants que leurs soeurs leur demande de donner. Tout ceci n’a pour but que de créer un élu, le Kwisatz Haderach, le seul mâle disposant des pouvoirs d’une Révérende Mère et qui « pourra voir ce qu’elles ne peuvent voir. »

Ensuite vient le Bene Tleilax, une organisation d’individus qui effraie particulièrement le reste de l’Imperium par ses expériences innommables et ses terribles assassins polymorphes : les Danseurs-Visages. Puis il y a Ix, un groupe de savants et de penseurs qui n’ont de cesse d’inventer des machines dans la mesure que le permet le Jihad Butlérien. Mais certains pensent qu’ils ont depuis bien longtemps franchi ces limites.

Et enfin il y a la Guilde spatiale. Nul ne peut se déplacer d’une planète à l’autre sans son accord. La Guilde fournit les vaisseaux long-courriers, seuls capable d’atteindre la vitesse suffisante pour rejoindre instantanément un autre point de l’univers. Même l’Empereur doit demander à la Guilde de lui fournir un moyen de locomotion lorsqu’il se déplace dans l’Impérium.

Il est ainsi évident que malgré son titre, l’Empereur n’est pas aussi tout puissant que ça vu qu’il rend des comptes quasi à tout l’Imperium.

Enfin il convient de parler de la chose la plus importante de l’Univers : l’Epice, le mélange gériatrique. Cette substance a de nombreuses vertus, d’abord curatives puisqu’elle permet d’immuniser le corps à certaines maladies autrefois incurables et qu’elle prolonge la vie. L’Empereur, par exemple, semble avoir environ 35 ans alors qu’il approche des 80 ans. L’Epice permet également de développer les capacités psychiques des individus. Toute l’organisation Bene Gesserit repose là-dessus. Mais surtout, l’Epice rend le voyage spatiale possible car sans machine pensante il est impossible à l’humanité de se déplacer aussi vite sans risquer la catastrophe. (Traduction : la vitesse lumière, ici appelé voyage à travers les plies de l’espace, quand on n’a pas calculé sa trajectoire avant c’est courir le risque de se manger un astéroïde, une planète, un soleil ou un autre vaisseau dans la tronche) Les Navigateurs de la Guilde qui consomment des doses énormes de mélange et ont perdu toute humanité, permettent aux vaisseaux de se déplacer sans risque. Ils voient à travers l’espace et détermine qu’elle est la route la plus sûre.

Presque une monnaie, drogue partagée par toute l’humanité et outils indispensable au commerce, l’Epice est la substance la plus précieuse de l’univers connu. Elle est d’autant plus précieuse qu’elle ne peut se trouver que sur une seule planète : Arrakis, une planète-désert que l’on surnomme Dune.

Voila pour l’univers, je vais essayer de résumer en spoilant le moins possible les tomes que j’ai lu jusqu’ici.




Dune
Depuis des années, Arrakis était gouvernée par la tyrannique Maison Harkonnen par le biais de Rabban « La bête », neveu du Baron Vladimir Harkonnen. Cependant récemment ce fief lui a été retiré au profit de la Maison qui lui est rivale depuis toujours : la Maison Atréide. Le Duc Leto Atréide doit arriver sous peu avec sa famille, sa concubine Dame Jessica du Bene Gesserit et leur fils Paul.
L’intrigue de Dune est donc portée sur deux axes, le premier est politique et montre les conspirations du Baron Harkonnen pour obtenir de nouveau le contrôle de Dune et éliminer définitivement la Maison Atréide. On voit également sur cette axe, la réaction des Atréides à cette menace et leur alliance avec le peuple « natif » de Dune, les nomades Fremen qui attendent depuis des siècles la venue du Mahdi, un messie devant apporter la liberté et l’eau au peuple de Dune.
L’autre axe est mystique. Dame Jessica a désobéi au Bene Gesserit qui lui avait ordonné de donner une fille au Duc Leto. Par amour, elle eut un fils ce qui inquiète l’Ordre. Paul pourrait être le Kwisatz Haderach, ou peut être pas.



Le Messie de Dune
L’Imperium a beaucoup changé depuis l’arrivée des Atréides sur Arrakis. Cette planète est dorénavant la capitale impériale et Paul est à la fois le nouvel empereur et un prophète vénéré dans tout l’univers connu, ses légions Feydakin s’en assurent partout où elles passent. Cependant Paul n’est pas heureux. Tourmenté par ce que l’Epice lui a permis de voir, il sent approcher l’heure de grands sacrifices et ne semblent plus avoir la maitrise de son Destin tandis que plusieurs individus de l’Imperium complotent dans son dos pour le faire assassiner.



Les Enfants de Dune
Des années se sont écoulées depuis le tome précédent. Nous suivons à présent Leto II et sa sœur jumelle Ghanima : les enfants de Paul. Elevés comme l’impose leur rang d’héritiers impériaux, les jumeaux Atréides se méfient de leur entourage. L’Abomination guette dans les yeux de celle qui devrait être leur plus fidèle alliée et d’autres conspirations se forment au sein de l’Empire pour assassiner les jumeaux Atréides et permettre de produire de l’Epice sur une autre planète.

Sur ces premiers tomes, mon favori est indéniablement Le Messie de Dune. Malgré sa courte durée, l’histoire est particulièrement intense et les personnages, notamment Paul et Stilgar prennent toute leur ampleur.
Pour donner un avis sur le début de cette saga, disons que c’est une histoire très politique et du coup très bavarde. Un cynisme constant anime les personnages, certains se méfiant même de leur propre famille.
Cependant l’univers décrit par Herbert est fascinant, aussi bien par son organisation féodale que par sa culture. (On ressent clairement l’influence de la culture arabe) Il y a de nombreux termes « techniques » et il est parfois difficile de comprendre chaque élément évoqué mais on s’accroche. Un chef d’œuvre de la SF, je ne sais pas mais j’ai vraiment adoré. Toute fois il est parfois compliqué de comprendre les pensées de certains personnages comme Paul, Jessica et plus tard Leto II. On frise parfois la philosophie et les grands questionnements existentiels. Ayant déjà du mal à me faire à l’idée que chez R.A. Salvatore Cadderly amplifie ses pouvoirs en rompant la logique de sa propre pensée, lorsque Frank Herbert explique que Jessica rend de l’eau empoisonnée potable en changeant par sa seule volonté les cellules de cette eau, je patauge complètement. Enfin, Dune est peut être un peu trop manichéen dans son premier tome. Ceci s’arrange ensuite mais au départ le seul antagoniste, la Maison Harkonnen, est totalement faite pour être antipathique. Si les Atréides sont des dirigeants compréhensifs, les Harkonnen sont pervers, sanguinaires et tyranniques.
Si vous n’avez pas le courage de lire les romans, il existe un autre moyen de découvrir cet univers. (Et peut être que ça vous donnera envie de lire… ?) Il y a d’abord le film signé David Lynch. S’il a des décors réussis et des acteurs convaincants (sauf Sting, qui s’incruste), le film prend beaucoup (trop) de libertés par rapport au livre. Pour citer deux exemples, je ne sais pas où Lynch a vu que les Bene Gesserit étaient chauves et je ne comprends pourquoi dans son film l’Art Etrange est un moyen de « détruire par le son » alors que dans le livre c’est un art martial à main nue. Des détails vous me direz, mais il faut savoir aussi que cette adaptation fait abstraction de pans entiers du roman, et, pour certains, de très importants pans! En bref, un film à regarder surtout pour découvrir superficiellement l’univers de Dune et profiter de la mise en scène. Néanmoins il a très mal vieilli côté effets spéciaux.
Pour une approche plus fidèle au roman je vous conseille la mini-série Dune, produite par la chaine Sci Fi. Si le casting ne comprend pas que des grands noms (mais y’a William Hurt et Ian Mc Neice tout de même), il s’en tire avec les honneurs. S’il y a toujours quelques différences avec le livre, cela reste hautement fidèle aussi bien à l’histoire elle-même qu’à son univers. (Même si niveau costume il y a certaines choses inexplicable) Toute l’intrigue politique y est bien insérée et la mini-série n’hésite pas à introduire les passages les plus choquants du livre.
Une suite a vu le jour pour adapter Le Messie et Les Enfants de Dune, mais je ne l’ai pas encore vu.



L’Empereur-Dieu de Dune
3500 ans se sont écoulés depuis la fin du tome précédent. Leto II Atréide règne en maître sur l’Imperium, les « changements » auxquels il a consenti dans le tome précédent allongeant sa vie, sa perception et son pouvoir. Arrakis a énormément changé. De « l’Océan sans Eau » il ne reste que le minuscule désert du Sareer. Le reste de la planète comprend des fleuves, des océans et même des forêts.
L’Imperium vénère l’Empereur-Dieu Leto, et ce dernier exerce une poigne de fer sur ses sujets. L’Epice est plus rare que jamais et c’est lui seul qui détermine qui a le droit d’en avoir une infime quantité. Cette dictature a semé les germes de la rébellion mais l’Empereur-Dieu n’en a que faire. Il voit son « Sentier d’Or » et tient à ce qu’il perdure même après sa propre mort, qu’il sait inéluctable.

L’équilibre politique/mysticisme des précédents tomes a été renversé ici. Finalement hormis l’évocation de la rébellion, on n’en voit pas grand-chose. En revanche, on bouffe des réflexions sur le Sentier d’Or quasi constamment. Du coup, lorsqu’on quitte le point de vue de Leto au profit de Moneo, Duncan ou n’importe quel autre personnage, on accueille ses lignes plus « terre à terre » comme une bénédiction. Le livre n’est pas mauvais, mais il est pour cette raison parfois plus difficile à lire que ses prédécesseurs. C’est d’ailleurs assez ironique car son histoire est finalement plus intéressante que celle des Enfants de Dune, par exemple. L’état dans lequel on découvre l’Imperium est assez troublant et j’imagine que beaucoup ont été déçu par ce brusque saut dans le temps. Mais je comprends assez bien Herbert. Si on avait repris l’histoire juste après Les Enfants de Dune, l’intrigue aurait donné l’impression de répété le schéma du Messie de Dune. Néanmoins ce n’est clairement pas mon tome favori. Le faible développement de l’axe politique de l’intrigue est un peu dommage et les rapports entre Leto et son entourage, surtout Moneo, me rappellent un peu trop ceux du Baron Harkonnen avec Piter de Vries. Pourtant, maintenant que je l’ai terminé, je n’ai qu’une hâte c’est de lire Les Hérétiques de Dune pour pouvoir découvrir les conséquences du règne de Leto II sur cet univers.

Euh...

Dans ce cas, j'ai lu
-Dune
-Les enfants de Dune
-La maison des mères


J'ai pas lu le Messie de Dune ou les Hérétiques de Dune

J'ai essayé de lire l'Empereur-Dieu de Dune mais j'ai eu bien du mal à accroché et j'ai laissé tomber...


A moins que je confonde les Hérétiques et l'Empereur-Dieu, KingTeDy va pouvoir me le dire:

Spoiler:

Ton spoiler, c'est L'Empereur-Dieu de Dune.

Les Hérétiques de Dune
Cela fait 1500 ans que l’Empereur-Dieu Leto II est mort. Son décès et son fractionnement en légions de truites des sables a conduit Arrakis à redevenir la planète-désert où règnent les vers géants qu’elle était autrefois, mais cette fois-ci sous le nom de Rakis. Les Ixiens ont mis au point les non-vaisseaux, véhicules interplanètaires pouvant se passer d’un Navigateur de la Guilde pour voyager dans l’espace et échappant à la vue des êtres préscients. Le Bene Tleilax a réussi à synthétiser l’épice à partir d’un faible échantillon. Tout ceci mêlé au fait que les Truitesses de Leto II ont gagné en indépendance a conduit, suite à la Grande Famine, à la Dispersion tel que le voulait le Sentier d’Or. L’humanité s’est étendue sur plusieurs galaxies et univers, bien loin de l’ancien Imperium. De nouvelles cultures et de nouvelles religions ont vu le jour. Cependant le Bene Gesserit vit une période de trouble. Des tensions internes apparaissent tandis que les Sœurs craignent le retour des gens de la Dispersion : les Egarés. En effet parmi eux un groupe de femme aux capacités analogues à celles des Révérendes Mères du Bene Gesserit a gagné en nombre et en puissance. Elles sont les Honorées Matriarches et elles entendent bien écraser les Sœurs du Bene Gesserit. La Mère Supérieure Taraza met donc au point un plan désespéré pesant sur les épaules de trois membres du Bene Gesserit, tous descendants des Atréides. D’une part Miles Teg, Bashar à la retraite (c'est-à-dire l’ancien chef des armées du Bene Gesserit) et la Révérende Mère Imprégnatrice Lucille sont envoyés sur Gammu, anciennement appelée Giedi Prime, l’ancien fief Harkonnen pour y éduquer un jeune ghola Duncan Idaho de 12 ans. D’autre part, la Révérende Mère Darwi Odrade est envoyée sur Rakis afin de rencontrer Sheeana, une petite fille vénérée par la population locale. A ce qu’on dit, elle serait la fille de Shaï-Hulud et commanderait aux vers géants…

Une excellente surprise que ce tome 6 ! Je m’attendais à découvrir des choses intéressantes mais j’ai pris une claque tellement l’intrigue est bien ficelée et est prenante. L’alternance des points de vue, les nombreux aspects politiques et la découverte des nouveautés post-Leto II ont rendu ces 491 pages très faciles à lire. Dommage peut être que la découverte des nouvelles cultures n’arrivent que tardivement mais c’est l’intrigue qui veut ça. Aussi on apprend beaucoup de chose sur les Harkonnen et leur mode de vie. Il était également très intéressant de se placer d’un point de vue Bene Gesserit. Les Sœurs ont souvent été mise en avant comme des antagonistes dans les précédents tomes, conspirant contre le personnage principal, mais rarement on voyait leur point de vue de la situation et comment leur Ordre était organisé. Vraiment un très bon opus que je place facilement juste derrière Le Messie de Dune dans mes favoris de cette saga.
Bon plus qu’à lire le tome 7 : La Maison des Mères qui fait directement suite à Les Hérétiques de Dune.

La Maison des Mères

Les années ont passé. Les Honorées Matriarches, terrible fléau issu de la Dispersion, avancent petit à petit au sein de l'ancien Imperium, conquérant les planètes les unes après les autres. Sur la Planète du Chapitre, sanctuaire ultime du Bene Gesserit, Darwi Odrade exerce comme elle peut ses nouvelles fonctions de Mère Supérieure, fomentant un plan pour contrer l'avancée des "catins de la Dispersion". Un ghola-enfant créé avec les cellules de l'ancien Bashar Miles Teg est éduqué par elle en personne tandis que Sheeana encadre la terra-transformation de la planète en une nouvelle Dune. Duncan Idaho est quant à lui prisonnier à l'intérieur d'un non-vaisseau avec Murbella, Honorée Matriarche désireuse de devenir Bene Gesserit et sa compagne actuelle. L'ancien maître d'arme Atréide s'inquiète quant aux modifications auxquelles ont procédé les Tleilaxu sur ses cellules. Enfin il y a Scytale, le dernier Maître Tleilaxu, lui aussi captif du non-vaisseau. Odrade doit faire face aux critiques de ses Soeurs et mettre en place au plus vite les pions de son plan, les Honorées Matriarches ayant capturé une nouvelle planète Bene Gesserit : Lampadas, école Bene Gesserit dirigée par Lucille.

Suivant l'exemple de Les Hérétiques de Dune, ce nouveau tome a pris son temps pour gagner en intensité. On retrouve à plein régime l'ambiance de conspiration que Le Messie de Dune avait installé mais avec en prime tout l'intérêt de découvrir ENFIN comment s'organise le Bene Gesserit. C'est pour moi l'intérêt premier du livre mais heureusement l'intrigue prendra le relais même si les Honorées Matriarches semblent assez caricaturales de prime abord. La multitude de points de vue permet de s'accrocher à l'histoire tant on veut comprendre les intentions de chacun. En bref même s'il était un peu en dessous de son prédécesseur (et ne vaudra jamais l'intensité de Le Messie de Dune, la faute à des personnages qu'on connaît finalement que depuis peu) il fut très plaisant.

Hélas ce tome se termine sur un petit cliffhanger. La Saga Dune n'a jamais pu être achevée par Frank Herbert, décédé alors qu'il préparait le tome suivant entre deux nouvelles. Du coup beaucoup de question restent sans réponse! J'ai d'autres lectures en vue (et quelles lectures! The Hobbit et Le Trône de Fer) mais il est évident qu'un de ces jours je vais me procurer Les Chasseurs de Dune et Le Triomphe de Dune, les deux livres écrits par Brian Herbert et Kevin J Anderson qui concluent la saga en se basant sur les notes de Frank Herbert!

Ayant fini The Hobbit (qui fut étonnamment facile à lire en VO. Même j'ai pas de soucis avec l'anglais je m'attendais à lutter un peu plus que ça) je me suis lancé dans Le Trône de Fer.
120 pages et voilà que j'ai la maison Lannister en horreur! Enfin, sauf Tyron. Ce nain m'intrigue, je ne sais guère si je dois le ranger dans le même sac que le reste de sa famille ou le placer chez les gens sympathiques.

Bref jusqu'ici j'adore.

Trop bon le nain Lanister !

Voila j'ai terminé le premier tome intégral du Trône de Fer. J'ai vraiment adoré ce bouquin et je me suis attaché à pas mal de personnages dont je ne m'aurais pas imaginé m'inquiéter autant. (Bran, Arya, Tyrion, Daenerys et Jon) La fin annonce du lourd pour le second tome : La Bataille des Rois.

En ce moment je suis en plein dans L'Instinct de mort de Jacques Mesrine. Je peux d'ores et déjà vous dire que la récente adaptation cinématographique a pris beaucoup de libertés avec l'autobiographie de Mesrine. D'ailleurs je doute de la véracité de certains récits de ce livre, mais bref.

Dans l'ensemble je suis surpris par le ton employé, à mi-chemin entre le poète maudit, le prolo beauf et le titi parisien - à croire qu'il a écrit son livre à 4 mains ou avec un nègre. Par contre je suis touché par le manque d'amour qu'il décrit dans son enfance et qu'il désigne comme la principale cause de sa carrière criminelle.

En tout cas c'est un livre passionnant.

The Walking Dead : L'ascension du gouverneur

Les frères Blake, Philip et Brian, tentent de survivre avec Penny, la fille de Philip, et deux amis d'enfance de ce dernier alors que le monde vire au chaos et alors que les morts envahissent les rues.

L'Ascension du Gouverneur est un titre un peu mensonger dans le sens où on ne va pas vraiment voir en détails comme cet homme va gravir les échelons du pouvoir à Woodbury mais plutôt quel a été son parcours depuis le début des évènements jusqu'à la découverte de la communauté de Woodbury et surtout comment il devient le tyran sanguinaire que nous connaissons dans la BD.

Ainsi le livre aurait gagné à être un peu plus long histoire qu'on développe un peu plus ses actions à Woodbury et qu'on puisse avoir certaines réponses.

Spoiler:

Mais le livre reste intéressant à lire. Son style est accessible et assez descriptif lorsqu'il s'agit de gore. On y a apprend quelques détails amusant sur les zombies de l'univers Walking Dead également.

Spoiler:

Mais voila ce n'est pas non plus un ouvrage indispensable même s'il est intéressant de voir à quel point le gouverneur était radicalement différent de ce qu'il est devenu à Woodbury, ce qui confirme mon idée que Rick pourrait à tout moment devenir aussi sanguinaire que lui.


Le plus intéressant reste les quelques clins d'oeil à la BD.

Spoiler:

Je viens de terminer Revan de Drew Karpyshyn du cycle Star Wars.



C'est écrit de manière très conventionnelle, c'est facile à lire, on ne s'ennuie jamais, l'action est bonne, bien retranscrite, on n'a aucun mal à imaginer les combats ainsi que les batailles. Les personnages sont géniaux, Revan est plutôt énigmatique et très charismatique, Lord Scourge qui est le personnage que l'on suit en parallèle est terrible, et l'empereur Sith Immortel m'a fait froid dans le dos, à tel point qu'il fait passer Palpatine pour un gigolo en comparaison.

Si vous êtes fans de Star Wars, cet opus Old Republic est excellent, il apporte certaines réponses à des incohérences scénaristiques entre l'univers étendu et la mythologie de Georges Lucas, bref : un indispensable.

Il reprend l'histoire de KOTOR?

Oui, Revan est le personnage principal de KOTOR 1, si tu as fait le jeu, tu te rappelleras que le protagoniste de ce jeu avait perdu la mémoire pour en recouvrir une partie à la fin du jeu.
Là le livre se passe quelques années après KOTOR 1 et 2. On y retrouve Revan, le héros du 1, et Meetra Surik appelée "l'exilée", héroïne de KOTOR 2.
Bastila est aussi de la partie, elle est d'ailleurs la femme de Revan.

Viens de commencer Le trône de fer. Connais que de nom.

Le style me parait un peu bizarre, mais en tous cas, c'est sérieux et sacrément sombre. J'ai aussi l'impression qu'il y a un côté "Dune" avec des gueguerres politiques longuettes.

Suis déjà perdu par tous ces noms et personnages... Manque une liste complète, avec les noms complets, parce que quand on dit "Ned" faut qu'on devine que c'est le surnom d'un des seigneurs de la liste du début...

Je m'essaye à du Patrick Sénecal aujourd'hui, le roman Sur le seuil.

C'est un auteur réputé d'horreur, de suspense et de Polar québécois.

Dark Knight> Hum j'ai vu le film qui adapte ce roman. C'était pas mal. L'accent québécois m'a un peu empêché d'entrer dans l'ambiance hélas.

Alexis> J'ai lu les deux premiers tomes "intégral". Oui comme Dune c'est très politique et c'est pas plus mal. Mais il y a quand même une autre intrigue planquée derrière tout ça.
Bon courage pour t'y retrouver. L'aspect "un chapitre pour un personnage" rebute certains. Moi j'adore!

Et le "Ned" est dit dans la petite liste des principales familles au début du roman. (En tout cas dans l'intégral. Pour les tomes au format poche je ne sais pas s'il y a cette liste^^)




Me concernant pour m'occuper en vacances j'ai acheté (et donc dévoré depuis) Le Vol des Cigognes de Jean-Christophe Grangé.



En gros on suit un étudiant qui se retrouve à traquer des cigognes durant leur migration pour le compte d'un vieux suisse venant de décéder. Il en profite pour enquêter sur le passé de ce monsieur après avoir découvert des documents étranges chez lui.


J'ai vraiment apprécié l'histoire qui a su se complexifier au fur et à mesure en nous entraînant sur de fausses pistes. (Même si bon LA révélation finale on la voit venir à des kilomètres) J'ai juste été un peu dérouté par les lieux décrits. Ayant vu les adaptations ciné des Rivières Pourpres et de l'Empire des Loups je m'attendais à un polar en France avec une météo dégueulasse et pleins de lieux sordides alors que finalement c'est un vrai tour du globe que nous fait le héros dans ce roman et il pleut rarement. ^^


Du coup en rentrant j'ai pris Les Rivières Pourpres.

King > J'ai dû m'informer, juste après ta remarque, concernant le film. Je ne savais même pas jusqu'ici que ça avait été adapté (le comble, moi qui est Québécois en plus...). Ce détail concernant l'accent n'est pas un problème dans le roman en tout cas. Il y a un ton familier pour quelqu'un de québécois bien sûr et tout est à saveur de notre province.

Ce doit être une des raisons de pourquoi l'auteur est si apprécié. Les romanciers d'épouvantes et de suspense au Québec ne sont pas légion...

Ouais c'est un peu comme Grangé chez nous en France. Voir un auteur à nous sortir un polar aussi intéressérant qu'un bon thriller américain ça fait vraiment plaisir à l'ego! ^^

Pour l'accent c'est surtout que comme je n'ai pas l'habitude de l'entendre du coup ça joue sur mon immersion ce qui est dommage pour un film d'horreur. Après j'ai bien aimé le film mais je pense que j'aurais été bien plus "dedans" si j'avais pu faire fi de l'accent.

Après c'est aussi culturel je pense. En France on a plutôt tendance à entendre l'accent québécois, comme l'accent belge, dans des situations comiques. Donc forcément quand tu entends tout le casting d'un film parle avec ce genre d'accent ça perturbe.

Pour tout dire il m'a fallu un certain nombre de visionnage pour réellement apprécier sans être gêner par l'accent du midi les films Jean de Florette et Manon des Sources adaptés de Pagnol.

La fin du roman par contre, ouf... vous voulez du gore? En voilà... bon, à quel Sénécal je vais m'attaquer maintenant....

http://www.patricksenecal.net/

T'as l'embarras du choix

De mémoire le final du film était assez violent aussi.


Apparemment il a scénarisé une webserie sortie ensuite en dvd appelée La Reine Rouge. Elle mettrait en scène un personnage récurrent de ses romans 5150, rue des Ormes et Aliss

hehe mouai, apparement Partick s'est créer un petit univers avec ce personnage récurent. Les romans que tu cite sont les prochains sur lesquels je saute prochainement.