Castlevania : le film !

L’histoire débute de 14 octobre 1943 dans les Carpathes, à l’est de la Roumanie.
La première image est celle d’une douzaine de soldats allemands morts. Étrangement, leurs corps sont disposés en une sorte de cercle au sein d’une forêt. Tous les arbres sont carbonisés et criblés de balles. On découvre alors d’autres soldats allemands, eux bien vivants, qui surveillent les environs. Ils avancent en trébuchant sur les corps. Ils se sont battus contre les russes.

Il n’y a pas la moindre blessure pouvant expliquer les raisons de leur mort. Pas de blessure par balles, ni de traumatisme majeur. Ces trois soldats continuent donc à faire leur enquête, puis reprennent la route. Ils conduisent à travers la forêt et aperçoivent au loin un village. Alors qu’ils approchent de celui-ci, ils découvrent un château colossal qui bloque la route vers les montagnes : le plus grand qu’ils aient jamais vu et situé au milieu de nul part. Il est constitué de tours à l’architecture très étrange.

Alors qu’ils approchent du village, ils aperçoivent des personnes. Uniquement des hommes, mais on peut deviner les femmes et les enfants observant à travers les fenêtres. L’un d’entre eux, Patrescu, le chef du village, vient à leur rencontre. Weidner lui pose une série de questions : qui sont-ils ? Qui a tué les soldats ? Comment le village a-t-il pu rester à l’abri de la Seconde Guerre Mondiale ? Le chef de la communauté lui explique qu’il n’en a pas la moindre idée. Frustré, Weidner demande à Hengst de prendre en otage un dixième du village, hommes et femmes. Hengst lui obéit avec dégoût et fait rassembler le nombre de personnes demandé. Plus tard dans la soirée, soldats et otages se dirigent vers le château. Le chef du village prévient Weidner qu’ils ne doivent pas entrer dans le château.

Ils y pénètrent et s’y installent pour la nuit. Nous voyons alors Buccheim, Weidner et Hengst dans l’un des pièces du château. Buccheim n’arrive pas à quitter des yeux une insigne étrange sur le sol représentant un dragon. Devant l’antre d’une cheminée, ils découvrent un jeu d’échec dont les pièces sont rouges et noires. Ils regardent aux alentours et voient un tonneau d’armes à feu derrière un rideau. Weidner devient enragé. Il se tourne vers le chef du village et lui demande pourquoi il a déclaré que personne ne devait entrer dans le château. Ce dernier explique qu’il ne sait rien - Weidner tire sur l’une des otages hurle que quelqu’un doit en dire plus. Subitement tous le monde peut entendre le bruit d’une présence.

Les soldats tiennent leurs armes prêtes. De la même manière qu’ils avaient vu les soldats morts, ils forment un cercle identique. Le visage du chef du village donne des signes de terreur, mais il ne parle plus. Il y a toujours le son d’une présence cachée. Puis le silence. Surgissant de nulle part, une nuée de chauves-souris volent et forment un cercle qui approche des soldats et les recouvre. Les soldats tirent pour les tuer. Buccheim est emporté par une force invisible. L’ombre noire est encore en mouvement. Tous les allemands ont été tués à l’exception de Weidner. L’ombre surgit de devant lui et l’on peut entendre un PITIÉÉÉÉ ! La scène coupe brusquement pour nous retrouver dehors près d’un lac.

Le village, toujours vivant, ont jeté les armes allemandes et toutes traces d’eux dans le lac. Au fond de celui-ci, on découvre des douzaines de véhicules allemands et russes.

A ce moment là, l’histoire fait un bon en arrière.

Le 20 décembre 1576.
Nous voyons toujours le lac, mais celui-ci est désormais gelé. Il neige. Trois cavaliers. Ils sont roumains. Lord Simon Belmont (jeune, mais à l’apparence sale, il porte de longs cheveux blonds emmêlés), Christofor Belmont (jeune demi-frère de Simon, très élégant, qui a grandit avec lui pendant la guerre) et Vlas (un guerrier maure de 60 ans, maître d’armes de Simon).

Ces hommes sont des mercenaires. Ils traquent quelque chose dans la forêt glacée. Ils combattent les turcs. Vlas leur demande d’attendre des renforts, mais les deux décident qu’ils ne peuvent pas. Presqu’au même moment, un chariot gitan conduit par Aurica (belle gitane de 20 ans, très intelligente) est pourchassé par une meute de loups. Elle est accompagnée de Luca, qui essaye de les défendre avec son arc et ses flèches. Quoi qu’il en soit un choc brusque fait tomber Luca qui est tué par les loups.

Aurica et le conducteur tentent de conduire plus vite. C’est à ce moment là que le plus gros des loups apparaît, surgissant de nulle part. Grand et noir, il est beaucoup plus gros que les autres loups et ses yeux percent les ténèbres. Le grand loup se jette sur le conducteur et renverse la totalité du véhicule. Au même moment tous les autres loups commencent à se replier. L’énorme loup regarde fixement Aurica avec calme, et finit par repartir. Il y a quelque chose de plus dans ce loup. Il retourne renifler Aurica, mais avant qu’il n’ait pu l’hypnotiser, Simon s’élance fougueusement sur son cheval. Il sauve Aurica et l’aide à monter. Sur le chemin, Cristofor gallope et taillade les rangs des loups.

C’est à ce moment là qu’il voit le grand loup noir.

À travers les bois, il peut voir les yeux de centaines de loups qui l’observent. Ils commencent à revenir vers Simon et Aurica. La bataille semble perdue d’avance car ils sont dépassés par le nombre. Cristofor revient sur ses pas, mais l’un des loups se jette sur lui et le mort à la gorge. Coup de chance pour eux, les charriots, que Simon ne voulait pas attendre, arrivent à la rescousse blessant ou tuant les loups. Florin, le chien-loup de Simon est là pour les aider. Heureusement, ils sont saufs, jusqu’à la prochaine fois.

Plus tard dans la journée, après ce chaos, Aurica, Simon, Cristofor, Vlas et leurs troupes progressent dans la forêt. Aurica explique qu’elle faisait le voyage dans une troupe. Mais tous ses gens ont été tués par les loups. Alors qu’ils poursuivent leur route, la nuit commence à tomber, ils atteignent le village d’Albernath (le même village que celui où étaient les soldats allemands). Ils voient le même château que celui que nous avions vu un peu plus tôt dans l’histoire). Toutefois, il paraît maintenant immaculé comme s’il venait d’être bâti. Ils courent vers le village et rencontrent les mêmes hommes dans celui-ci. Pastrescu, le chef, vient les accueillir et leur demande la raison de leur venue. Simon lui explique comment ils se sont battus contre les invasions turques. Il dit que les turcs viendront bientôt et il demande si le château ne serait pas un endroit où ils pourraient se fortifier.

Lorsque Simon demande au chef du village qui dirige le château ? Il répond « son seigneur ». Le jour touche à sa fin. Quelques hommes qui accompagnent Simon, Aurica, Vlas, et Cristofor vont vers le château. Ils sont terrifiés par le lieu. C’est indescriptible. Ils se demandent comment un château si important, mais dépourvu de barrières puisse rester protégé et comment cela pourra-t-il les aider. De toute manière, leurs montures ne souhaitent pas s’approcher plus avant. Il y a quelque chose à propos de ce lieu morbide. Ils pénètrent dans le hall comme l’on fait les allemands et tout étincelle. Quoi qu’il en soit, cette fois Vlas a vu le symbole du dragon. Lui et les autres connaissent l’origine de sa signification…

Dracul !
Simon suggère d’explorer le château. Alors qu’ils s’avancent vers celui-ci, il y a quelque chose de spectral autour du bâtiment. Simon vérifie les lieux et entre dans une tour. C’est là qu’il rencontre un étranger vêtu d’une cape et baignant dans le noir.

Il déclare être Dracula et il est le maître du château.

Un peu plus loin Aurica explore le château par elle-même. Et là, sortis de nulle part, apparaissent les turcs en grands nombres ! Simon court et essaye de penser à un moyen de protéger lui et ses hommes dans un château grand ouvert. Il se tourne et aperçoit Dracula.

Il lui demande comment il est possible de protéger ce lieu. Tout ce que celui-ci peut dire est que le château n’a besoin de rien et qu’il est sûr que rien ne va arriver. Simon réunit ses hommes afin de barricader la grande porte d’entrée. À ce moment là, et pour la première fois, Aurica rencontre Dracula.

Il y a quelque chose dans l’air, est-ce de l’attirance, de la peur ? Nous n’en sommes pas sûrs à ce moment là.

Dracula joue aux échecs. En attendant, les turcs se rapprochent de l’entrée du château. La barricade, hérissée de lances, tue nombre d’entre eux. À ce moment là, le pont tourne en spirale et en tue encore plus en les précipitant dans une fosse. Incroyable que ce château à l’aspect indéfendable se protège de lui-même. À l’intérieur, Dracula et les autres ont assisté à la scène. Ils remercient Dracula pour sa protection et son hospitalité.

Mais plus pour longtemps…